Expérimentations surréalistes graphiques et littéraires fondées sur la technique du Cadavre Exquis.
28 décembre 2008
27 décembre 2008
26 décembre 2008
25 décembre 2008
24 décembre 2008
20 décembre 2008
14 décembre 2008
13 décembre 2008
8 décembre 2008
5 décembre 2008
16 novembre 2008
11 novembre 2008
10 novembre 2008
9 novembre 2008
8 novembre 2008
3 novembre 2008
2 novembre 2008
1 novembre 2008
26 octobre 2008
16 octobre 2008
2 x 20
Avenir supérieur.
Progression systémique
Agitation systématique.
Evolution mentale positive
Révolution physique négative.
Embouteillage structurel mémoriel
Jouissance émotionnelle additionnelle.
Consolidation d'acquis empiriques
Existence extatique.
Amitié pacifiée de renouveau
Enfouissement décidé des rivaux.
Décisions importante
Situation non importante.
Choix renforcés et assumés
Tranquillité et sérénité retrouvées.
Mise au point transitionnelle
Ménage d'artifices existentiels.
12 octobre 2008
11 octobre 2008
5 octobre 2008
4 octobre 2008
3 octobre 2008
Un bruit dans la nuit
3 h 00 du matin,
A moitié, je suis endormi
Ce bruit est malin.
Un bruit dans la nuit
Répétitif et envoutant
Ce bruit envahissant nuit
Couvrant le bruit du vent.
Un bruit dans la nuit
Humain, inconnu ou poilu,
Ce bruit jamais ne réduit
Endormi je ne suis plus.
Un bruit dans la nuit
Lilly, prêt de moi,
Ce bruit me séduit
Elle ronronne avec émoi.
Un bruit dans la nuit
Un ange, à côté, allongé,
Ce bruit est ennui.
Une nuit écourtée.
Un bruit dans la nuit,
Au-dessus du lit,
Voisin accompagné ou éconduit
Viens d'en-haut par ici.
Trois bruits dans la nuit,
Doucement, naturellement,
Ces bruits rythment la nuit,
La nuit avance lentement.
29 septembre 2008
Balade Nocturne
Une chaise sur le bord posée
Jubilait à la vue d’une mouche calfeutrée
Autour d’une aiguille circonstanciée.
Par là-bas, un faon passant
Pensait hier, qu’aujourd’hui
La lune n’apparaitrait pas absente
De ses vertus obscures et éclaircissantes.
La lune détestant être vu sans son son,
Le faon exposait son meilleur bois
Hurlant son désespoir sans son nom
Convenu au monde des rois.
La chaise, du bord de fenêtre changeant,
Alla prévenir une guêpe de guêpière vêtue
Du drame qui se jouait sans être vu,
Hurlant, criant, soupirant, respirant.
Expirante et endormie soudainement,
Au beau milieu d’une joyeuse ronde,
La chaise disparue à la une du monde
Dans un soudain et rare différent.
De deuil ensommeillé, le faon se para,
Pour deux lapés de courtoisie,
La lune, offrit, à l’allégorie et s’éclipsa,
Son meilleur profil droit comme un I.
Vert et gambadant, un ludisme sans artifice
Posé sur l’épaule d’une marquise guillotinée,
A son affection débordante et démente soumit
Les bois sans voix du faon hébété.
La chaise ressuscita sans complexe,
Attira complaisamment vers elle
Le faon confondu par le perplexe
De ce ludisme vert comme les airelles.
Jamais au grand jamais une distraction de fée
Il ne deviendrait par cette marquise,
Etêtée, rebutée, exaltée, exquise,
De déchéance toujours excitée.
S’emparant de l’aiguille circonstanciée,
Autour du chat, la mouche calfeutrée
Dans un point de croix se fit lancer
Avec l’espoir grandissant de déstabiliser.
Sur son pied-bot-d’estal affable,
Légèrement, la marquise chue à côté du faon aimable,
Mais, lentement, l’astre quotidien souri,
Et le rêve, pour toujours, fût fini.
27 septembre 2008
Citation
Amélie Nothomb - Le Sabotage Amoureux
6 septembre 2008
29 août 2008
Dialogue entre extrémités
- Bonjour
- Bon pied
- Quand nous sommes-nous connus ?
- Le 16 octobre 1968. Tu es arrivé le premier et moi le dernier. Nous nous sommes toujours connus.
- A quoi sers-tu ?
- A te faire avancer, à te tenir droit, à voyager.
- Tu as une âme ?
- En fait, tu crois l'avoir dans la tête mais elle est aussi partout tout entière à ma surface. Je te connais par cœur et nous partageons la même.
- Pourrais-je me passer de toi ?
- Difficilement mais c'est possible, c'est ce dont tu as envie ? Même si je ne suis pas esthétiquement le plus joli, arrivés ensemble, ensemble nous devons rester.
- Tu es seul ?
- En fait nous sommes deux, alternatifs, complémentaires et opposés. Nous avons aussi deux cousines qui se trouvent un peu plus haut, elles sont utiles pour faire, manipuler, utiliser. Parfois, elles peuvent servir à avancer mais c'est à l'envers que cela se passe et ce n'est finalement pas très efficace dans ton cas, voire périlleux.
- Que puis-je faire pour toi ?
- Prends soin de moi régulièrement, reposes-moi de temps en temps, chouchoutes-moi le plus souvent mais surtout arrête de me mettre dans des endroits qui m'écrasent. Alors je t'emmènerai partout où tu voudras aller. Tu y penses, on y va.
- Comment fais-tu tout cela ?
- C'est ton libre arbitre qui te dirige tout entier mais c'est moi seul qui te permets d'avancer. Tout ton cops est en moi, ne l'oublie jamais, ce que tu ressens en haut, je le ressens en bas. Je ne sais pas plus de choses que toi, c'est juste une question de confiance l'un envers l'autre. Et si parfois je te donne un coup aux fesses, c'est pour ton bien.
- Et si je t'oublie ?
- Ne t'inquiètes pas, je me rappellerai à ton bon souvenir, tu ne peux pas m'oublier car tu sais que si je suis ici avec toi, en toi, je suis là pour que tout entier nous avancions ensemble. "Un pas l'un devant l'autre" est ma fonction, "ces pas" sont ta vie.
19 août 2008
Ueid
Dieu se prosterne devant moi
mais dans le mauvais sens.
Il y avait la queue sur mon trône.
Le cul de Dieu a renversé la lumière.
Tu es assis dans tes pieds.
Aujourd'hui, il est 8 h 00.
Hier, il était 8 h 30.
Plus tu attendras,
Plus il fera jour, la nuit...
Tiens, c'est marrant, la chatte a changé de trou...
18 août 2008
KdeX
A l’heure où le tonnerre gronde, au milieu d’une piste tracée dans la glace chaude, toutes les énormissimes âmes illuminent une montagne déserte en pissant sous les étoiles mais, peut-être un jour, surement demain, sur la treizième avenue, Camille Claudel, grosse, mâchera fortement la boulette magique avec une pelle à tarte.
Un beau jour, dans la buanderie de la Marquise, la petite chatte rousse et blanche aux yeux verts schizophrènes maudît coa, coa, coa… l’humain, la forêt et les herbes avec une relative modération mais, au levé du soleil dans la forêt de Cassandre, le lutin endimanché et doré suça une chauve-souris en sautillant gaiement.
6 août 2008
Klaus Nomi
C'était il y 1/4 de siècle, le 6 août 1983 à New-York,
Klaus Nomi,
l'une des plus grandes voix ayant jamais existées,
disparaissait des suites du Sida.
24 janvier 1944 - 6 août 1983
Pour en savoir plus :
3 août 2008
2 août 2008
31 juillet 2008
Cohérence Mémorielle Constructive
27 juillet 2008
24 juillet 2008
20 juillet 2008
12 juillet 2008
5 juillet 2008
4 juillet 2008
212
Vivre ou exister
Irrésistible secondée
Rêve irréaliste tronqué
Truchement facilité
Uni dans une virtualité
Ecœurante d'insincérité
L'absence de vie est née
Leurre fait de 0 et de 1 électrifiés
Exister, à tout prix exister...